Les spécialités culinaires au Japon

Le Japon possède une culture et une histoire très riches qui se sont diffusées et sont devenues populaires à travers le monde grâce au soft power du pays, largement alimenté par son industrie de l’animation avec ses mangas et animés. Peut-être avez-vous donc déjà vu des images de plats alléchants au détour d’un film du studio Ghibli ? Si la gastronomie de l’archipel vous intéresse, vous êtes au bon endroit, car aujourd’hui je vous présente mon top 25 des spécialités culinaires au Japon 🇯🇵

Aperçu de la gastronomie japonaise

Quand on vous dit « Japon » et « nourriture », les premières images qui vous viennent en tête sont sans doute celles de ramens fumants 🍜 ou d’une assiette de sushis 🍣 si ces plats sont effectivement délicieux, la cuisine japonaise est très loin de se limiter à ça ! Vous trouverez des plats à base de poisson, de viande, mais aussi des recettes végétariennes traditionnelles, sans oublier les nouilles, les spécialités autour du riz ou encore les desserts. 

Bref, vous trouverez forcément une spécialité culinaire au Japon qui soit à votre goût. Mais avant de vous présenter l’ensemble des recettes phares de l’archipel, laissez-moi vous proposer une petite sélection d’activités qui vous permettront de goûter voire de cuisiner vous-mêmes plusieurs de ces plats ⤵️

Les spécialités régionales :

Vous l’aurez compris en lisant l’introduction, il y a un grand nombre de spécialités culinaires au Japon. D’ailleurs la liste que je vous présente aujourd’hui est non exhaustive. Afin de s’y retrouver plus facilement, j’ai décidé de classer les recettes sous différentes catégories. Commençons dès à présent avec deux recettes très populaires au Japon et issues de la grande région du Kansai.

1. Les Takoyaki

Le terme japonais « Takoyaki » se découpe en deux mots : « tako » qui signifie pieuvre, et « yaki » qui désigne le mode de cuisson, ici « grillé ». Concrètement, les takoyaki sont une spécialité originaire de la ville d’Osaka, dans le Kansai, et son des boulettes de pâte fourrées au poulpe et grillées 🦑

Les takoyaki sont souvent considérés comme de la street food, vous pourrez en acheter auprès d’un Yatai, ces petites échoppes qui s’installent autour des temples au moment des matsuri, les festivals traditionnels japonais 🎋 Il est aussi possible de trouver des étals de takoyaki dans les zones touristiques des grandes villes de l’archipel. Ainsi, même si vous visitez Tokyo, vous devriez apercevoir plusieurs magasins servant ces délicieuses petites boulettes. Je rappelle toutefois qu’il s’agit d’une spécialité d’Osaka, aussi dans la mesure du possible, je vous recommande d’en manger au moment de votre séjour là-bas 🙌

Les takoyaki sont servis dans des petites barquettes par lots de 6, 10 ou 12. Ils se dégustent le plus souvent à l’aide d’un petit pic de bois. Ils sont souvent recouverts d’un petit peu de mayonnaise japonaise, d’algue Aonori (sous la forme de flocons séchés) ainsi que de Bonite séchée 🐟

Les Takoyaki se dégustent très chaud et les touristes sont souvent surpris par les mouvements des copeaux de Bonite sur les boulettes. Rassurez-vous, le poisson est bien mort ici, c’est simplement la chaleur intense qui peut parfois faire bouger légèrement les copeaux de poisson. Petit avertissement pour finir : les takoyaki se dégustant tout de suite à la sortie de la plaque de cuisson, le cœur des boulettes est souvent bouillant, faites attention à ne pas vous brûler 🥵

Pour apprendre à confectionner vos propres Takoyakis, vous pouvez suivre un atelier préparation et dégustation de takoyaki à Osaka. En l’espace de 2 h, devenez un pro dans la confection de ces petites boulettes au poulpe et savourez-les avec un verre de saké japonais en accompagnement. Comptez 62 € pour cette activité.

2. L’Okonomiyaki

L’Okonomiyaki est lui aussi une spécialité culinaire d’Osaka. Il s’agit d’une sorte de crêpe épaisse, faite à base de farine de blé, d’eau et de chou. On garnit ensuite la crêpe avec les ingrédients de son choix. En effet, « okonomi » signifie littéralement « ce que vous aimez ». Typiquement, les Japonais ajoutent du poulpe coupé en petits morceaux, mais il existe aussi des versions avec du porc par exemple 👍

Si les Japonais peuvent se préparer un okonomiyaki seul à la maison, ce plat est souvent partagé entre convives lorsque vous le commandez au restaurant. Vous pourrez constater si vous en mangez, que cette crêpe est assez consistante, il est donc idéal de la partager.

À Hiroshima, il existe une variante de l’Okonomiyaki qui inclut des nouilles ainsi qu’un œuf au plat 🍳 Autant vous dire que là, à moins d’avoir un appétit d’ogre, vous voudrez sans doute avoir quelqu’un pour vous aider à terminer ce plat 😂

Si vous voyagez à Tokyo, peut-être verrez-vous des enseignes qui proposent des Monjayaki. Il s’agit de la variante tokyoïte de l’Okonomiyaki. La différence entre les deux plats est que l’Okonomiyaki est plus épais, tandis que la préparation du Monjayaki est plus liquide. Les deux plats se cuisent sur une plaque chauffante. J’ai goûté aux deux et ils sont chacun très bon, mais je dois vous avertir que l’aspect du Monjayaki au début de la cuisson n’est pas super esthétique ni ragoûtant🫠, mais promis une fois cuit c’est délicieux 👍

Les spécialités culinaires au Japon à base de poisson : 

Le Japon est un archipel, le poisson et les produits de la mer occupent ainsi une place non négligeable dans la cuisine locale. Passons donc à présent à la présentation des spécialités culinaires au Japon qui tournent autour du poisson 🎣

3. Les Sushis

Vous en avez forcément déjà vu, peut-être même déjà mangé, les sushis sont sans doute LA spécialité phare au Japon. Il s’agit de petites boulettes de riz vinaigré sur lesquelles sont déposés divers ingrédients, le plus souvent des tranches de poisson cru, mais il peut aussi s’agir de fruits de mer, d’œufs de poisson, voire même de légumes ou de viande.

La confection des sushis est très réglementée, on pourrait presque la qualifier de forme d’art. Il faut un entraînement long et très difficile pour devenir maître (comprenez chef cuisinier) dans la préparation de sushis 🔪

Il existe plusieurs sortes de sushis, pour y voir plus clair, laissez-moi vous les détailler ici :

• Les nigiris, ou nigiri-sushis sont les boulettes classiques de riz avec une tranche de poisson, ou autre ingrédient cru, posé sur le dessus. Parmi les nigiris les plus courants, vous trouverez des sushis au saumon ou au thon 🍣
  
  
• Les makis, sont facilement identifiables grâce à l’algue nori noir qui les entourent. Pour obtenir un maki, on prend une feuille de nori sur laquelle on étale d’abord le riz à sushi, on ajoute ensuite la garniture au centre, on forme une belle ligne et on roule avant de découper le tout pour obtenir plusieurs petits makis.

• Les Gunkan-makis utilisent aussi l’algue nori, mais cette fois-ci vous avez une base de riz (comme dans les nigiris) qui est entourée d’une algue nori (plus haute que la base de riz), l’espace vacant sur le dessus du riz est rempli par des garnitures molles, par exemple des œufs de poisson, mais qui ne tomberont pas grâce à l’algue 👍

• Les Abura-zushis sont des sushis garnis avec une tranche de poisson, un fruit de mer ou même une tranche de viande qui aura été légèrement grillée au préalable.
  
  
• Enfin, les Temari-zushis sont des boulettes de riz, d’une forme vraiment ronde cette-fois, sur lesquelles on retrouve le plus souvent des tranches de poisson cru.

Où manger des sushis au Japon ?

Pour manger des sushis pendant votre voyage au Japon, plusieurs options s’offrent à vous. La plus économique consiste à acheter des sushis au Konbini, ces petites supérettes que vous trouverez partout au Japon. Il ne vous en coûtera alors que quelques centaines de yen, soit quelques euros. Mais il s’agira probablement des sushis les moins goûteux que vous pouvez trouver sur l’archipel, ceux-ci étant préparés à l’avance.

Une meilleure option est celle des kaitenzushis. Il s’agit de restaurants avec des tapis roulants sur lesquels défilent des assiettes garnies de différents types de sushis. Il existe trois chaînes de kaitenzushi très connues au Japon et que vous retrouverez à coup sûr dans toutes les grandes villes, même à pas mal d’endroits en campagne : Sushiro, Kurasushi et Hama Sushi. Une assiette de sushi ne vous coûtera que quelques centaines de yens, il est donc possible de bien manger pour peu cher. La qualité est un cran au-dessus des Konbini, même s’il reste possible de trouver mieux dans d’autres types d’établissements au Japon.

Personnellement, je recommande souvent de tester les kaitenzushi, car je les trouve très accessibles pour les étrangers. En effet, ces chaînes fournissent des menus en anglais, et vous trouverez même souvent des tablettes, ce qui vous permettra de commander plus facilement sans avoir à discuter avec un serveur qui ne parlerait peut-être pas bien anglais. Enfin, même si la qualité des sushis de ces chaînes n’est pas ce qui se fait de mieux au Japon, ils restent selon moi bien meilleurs que ce que vous pourrez goûter dans une chaîne asiatique en France, et pour nettement moins cher 👍

Enfin, pour goûter à des sushis de haute qualité, sans grande surprise, il faudra vous rendre dans un restaurant spécialisé. Une étape intermédiaire peut consister à opter pour un petit restaurant de sushi de quartier, j’ai souvent eu de très belles surprises en faisant ainsi au Japon ! Mais si c’est dans un restaurant réputé que vous souhaitez manger, sachez qu’il faudra sans doute réserver longtemps à l’avance, car les meilleurs chefs sushi du Japon sont très demandés, et qu’il faudra aussi prévoir un budget en conséquence, on comptera alors en dizaines voire plus d’une centaine d’euros en fonction du degré de luxe du restaurant choisi 🤑

4. Les Sashimis

À ne pas confondre avec les sushis, les sashimis sont des tranches de poisson frais consommé cru. Les Japonais apprécient beaucoup les sashimis, si vous êtes en voyage à Hokkaido, je vous conseille d’en manger, car la qualité du poisson là-bas est souvent exceptionnelle 🙌

Parmi les poissons les plus classiques, vous trouverez des sashimis de saumon ou de thon, mais autorisez-vous à goûter à d’autres poissons, car le Japon en a souvent une large sélection à proposer, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles saveurs.

5. L’Unagi

En Japonais, Unagi signifie « anguille ». C’est un des plats préférés des Japonais, mais ce poisson peut-être assez cher, aussi ne s’agit-il pas forcément d’un repas de tous les jours. Traditionnellement, l’anguille est grillée puis badigeonnée d’une sauce sucrée avant d’être dégustée avec du riz en accompagnement 🍚

On compte deux manières principales de préparer l’anguille, dans le Kanto (région de Tokyo), le poisson est bouilli avant d’être grillé au feu de bois et ensuite recouvert de sauce. Dans le Kansai (région autour d’Osaka et Kyoto), le poisson est directement grillé, la texture est souvent un peu plus croustillante.

Les spécialités culinaires au Japon à base de viande :

Passons à présent aux spécialités culinaires à base de viande ! Brochettes, grillades, si vous aimez la viande, le Japon devrait avoir de quoi vous intéresser 😉

6. Le Yakiniku

Pour faire simple, le Yakiniku est l’équivalent japonais du barbecue français. Ainsi, dans les restaurants de Yakiniku, vous pourrez griller divers types de viandes sur une petite grille traditionnellement chauffée au charbon de bois 🪵

La pièce maîtresse du yakiniku est le bœuf mariné, servi en de fines tranches. Bien sûr, d’autres types de viandes sont disponibles, le porc, le poulet, les abats etc. Les Japonais apprécient aussi souvent de cuire quelques légumes pour accompagner leur viande.

Le bœuf de Kobe, la viande la plus réputée au monde

Popularisé ces dernières années, le bœuf de Kobe est l’une des viandes les plus réputées au monde. Son appellation est contrôlée et elle se réfère à une race de bovin élevé d’une manière bien particulière qui permet d’obtenir à terme une viande bien persillée 🥩 Ce met est considéré comme un met de luxe, aussi ne soyez pas surprise de voir des prix assez élevés sur les menus des restaurants qui en serve. Si vous êtes en voyage à Kobe, ce peut-être une expérience culinaire à faire 😉

7. Les brochettes Yakitori

Yakitori peut se découper en deux mots : « yaki », déjà évoqué plus haut, désigne une cuisson de type grillade, « tori » signifie littéralement « oiseau », il désigne ici de la viande de volaille 🍢 Les brochettes de Yakitoris sont souvent dégustées à plusieurs en apéritif, c’est un plat très classique des Izakayas (bar traditionnel japonais). Vous trouverez des brochettes de diverses parties du poulet, mais il existe aussi des variantes avec du bœuf, du porc ou même des légumes.

Il existe deux assaisonnements pour les brochettes de yakitoris : le tare, qui est une sauce sucrée-salée, un peu semblable à la sauce teriyaki. Le second assaisonnement possible est le shio, littéralement « sel », quelque chose de simple qui se rapproche de ce que l’on pourrait voir en France où l’on agrémente souvent la viande d’un peu de sel et de poivre.

Si vous ne savez pas où déguster des brochettes de yakitoris, je peux vous donner le nom de Torikizoku, c’est une grande chaîne d’Izakaya que vous trouverez à de multiples endroits dans toutes les grandes villes du Japon. Elle présente l’avantage d’avoir des menus en anglais et il est même parfois possible de commander directement à l’aide d’une tablette. En outre, la grande majorité des plats à la carte sont au prix de 370 yens, soit un peu plus de 2 €, de quoi vous permettre de bien manger à un prix raisonnable 👍

Les soupes et plats mijotés : 

Quels plats privilégier si vous voyagez au Japon en hiver ? Je vous présente ci-dessous des spécialités culinaires au Japon qui sauront vous réchauffer si vous voyagez à l'archipel en fin d’année ❄️

8. La Soupe Miso

La soupe Miso est probablement le plat préféré des Japonais, peut-être à ex aequo avec un bol de riz de bonne qualité. Celle-ci est consommée très fréquemment, et pas qu’en hiver. Vous la trouverez en accompagnement de nombreux menus dans des restaurants.

Concrètement, elle consiste en un bouillon créé à l’aide d’une pâte de miso (pâte de soja fermenté), mélangée avec un peu de dashi (sorte de bouillon de poisson et d’algues). On l’agrémente de divers ingrédients, les plus classiques étant le tofu, des légumes comme les champignons, de l’oignon vert ou encore de l’algue Konbu.

9. Le Nabe, ou pot-au-feu japonais

Le terme de « nabe » regroupe tout un ensemble de spécialités culinaires au Japon qui sont mijotées à l’aide d’une marmite. Il s’agit en quelque sorte de la fondue ou du pot-au-feu japonais. De manière générale, on compte deux types de nabe qui se différencient par leur bouillon. Le premier est un bouillon assez léger à base d’algue Konbu. L’autre est réalisé à l’aide de miso, de sauce soja ou de dashi et possède ainsi un goût plus prononcé.

Chez eux, les Japonais optent pour l’un de ces bouillons et placent un mélange d’ingrédients dans leur marmite avant de les laisser mijoter pour ensuite les déguster. On peut mettre plus ou moins ce que l’on veut, des tranches de viande, des fruits de mer, du tofu, et bien sûr des légumes. Les nabe ont l’avantage d’être faciles à réaliser en plus d’être réconfortants à manger pendant les froides journées d’hiver ❄️

Maintenant, laissez-moi vous présenter quelques exemples de nabes régionaux :

• Le Kani Nabe, spécialitée d’Hokkaido, c’est un bouillon préparé avec du crabe frais et des légumes, le tout dans une soupe légère à base de dashi et d’algues 🦀
  
  
• Le Kiritanpo Nabe, spécialitée de la région de Tohoku, elle doit son nom aux petits gâteaux de riz qui y sont cuits dans un bouillon à base de miso. En accompagnement on trouve souvent de la volaille, des champignons, du poireau, etc.
  
  
• Le Yudofu Nabe, spécialitée de Kyoto, c’est un plat végétarien très simple réalisé avec un bouillon à base d’algue konbu et agrémenté de tofu soyeux. Une fois cuit, on mange les morceaux de tofu accompagné d’un peu de sauce ponzu et de yuzu, un agrume, pour donner davantage de goût 🍋

• Le Mizutaki Nabe est typique de Fukuoka, on y retrouve des morceaux de poulet et il est accompagné de divers légumes.
  
  
• Le Anko Nabe vient de la préfecture d’Ibaraki, sa particularité est qu’il contient de la lotte (un poisson pas très beau, mais qui a bon goût).
  
  
• Le Dote Nabe, pour ce plat, on recouvre d’abord les bords internes de la marmite avec de la pâte miso qui sera ensuite diluée au fur et à mesure que la cuisson progresse. On peut y cuire des huîtres, c’est assez courant dans la région d’Hiroshima qui en cultivent pas mal 🦪
  
  
• Enfin, le Chanko Nabe est un bouillon très riche, un vrai shoot de calories pour être tout à fait honnête. Traditionnellement, seuls les lutteurs sumos consommait de cette spécialité culinaire au Japon, car ils ont besoin de prendre du poids et donc, de beaucoup de calories. Un plat riche, donc, mais pas forcément mauvais pour la santé, car il contient beaucoup de légumes en plus du poisson, du tofu ou de la viande avec laquelle il est réalisé 🍲

Pour avoir l’occasion d’en déguster un vous-même, vous pouvez suivre cette activité à Tokyo qui combine rencontre avec des sumos et déjeuner autour d’un chanko nabe, accessible à partir de 79 €.

10. Le Shabu shabu et le Sukiyaki

Ces deux plats sont des sortes de sous-genre du nabe. Il s’agit chacun de bouillons agrémentés de viande. Pour le Shabu shabu, la viande est tranchée finement et on la trempe directement dans la soupe à l’aide de baguettes, elle n’aura besoin de n’y rester que quelques dizaines de secondes pour être cuite. Pour le Sukiyaki, la viande est directement cuite dans le bouillon avec les autres ingrédients. Autre nuance, le bouillon utilisé pour le shabu shabu est souvent plus léger que celui du sukiyaki 😉

Le Shabu shabu et le Sukiyaki sont deux spécialités culinaires au Japon qu’on partage entre convives. Le shabu shabu utilise divers types de viande, du bœuf en tranche, mais aussi des petites boulettes de porc ou de mixé, tandis que le sukiyaki utilise exclusivement du bœuf. Enfin, pour le sukiyaki, il est courant de tremper la tranche de bœuf dans un œuf cru battu, tout de suite à la sortie du bouillon. Cette pratique peut sembler peu ragoûtante pour des Français, mais personnellement je trouve ça très bon, et c’est un petit shot de protéines au passage 💪

Pas d’inquiétudes sur le plan sanitaire, il existe plusieurs recettes dans lesquelles les Japonais dégustent de l’œuf cru, pour cette raison la filière de production suit des règles très strictes afin de garantir que personne de s’intoxique en mangeant un œuf cru ✅

11. L’Oden

L’Oden est aussi un sous-genre du nabe, ce pot-au-feu japonais est mangé principalement en hiver, il se prépare avec un bouillon à base de dashi, d’algues konbu, de bonite séchée et de sauce soja.

Traditionnellement, on y retrouve du poisson et des légumes, notamment le radis blanc japonais (daikon). Autre ingrédient typique de l’Oden, le tofu frit en tranches épaisses – aussi appelé atsuage.

Les spécialités culinaires au Japon à base de fritures : 

Passons à présent à des plats un peu moins diète, bien que la gastronomie japonaise soit réputée plutôt saine pour la santé, vous trouverez aussi quelques spécialités culinaires au Japon qui soient plus grasses, notamment des fritures que je vous détaille ci-dessous 👇

12. Les Tempuras

Les tempuras sont une adaptation des peixinhos da horta (des morceaux de haricots, citrouille ou poivrons frits), introduits par les missionnaires jésuites portugais au 17e siècle 🇵🇹 Les Japonais ont adapté la recette de la pâte et diversifié les ingrédients pouvant être frits.

Ces petits beignets peuvent aujourd’hui être du poisson en tranches, des fruits de mer (la crevette et le poulpe sont des grands classiques), ou des légumes. Un type de tempura qui vous surprendra peut-être est celui qui consiste à frire une feuille de shiso vert 🍃

13. Le Tonkatsu

La spécialité culinaire au Japon suivante est le Tonkatsu, une côtelette de porc pané et frit. C’est un plat très répandu dans les restaurants japonais, il est souvent servi accompagné par une salade de chou émincé. Sur la viande, vous pourrez ajouter une sauce un peu sucrée, semblable à la sauce Worcestershire. Le Tonkatsu est souvent proposé en menu, avec un bol de riz et un bol de soupe miso.

14. Le Kushi katsu

Traditionnellement, le kushi katsu consiste en des brochettes de viande frite, il peut s’agir de bœuf, de poulet ou de porc. Originaire d’Osaka, on peut aussi retrouver des options avec du poisson, des fruits de mer (poulpe, crevette), des légumes et même des œufs 🐣

Personnellement, j’aime beaucoup la racine de lotus, je vous conseille de tester si vous en avez l’occasion. Comme pour le Tonkatsu, les brochettes sont servies avec de la sauce sucrée ou du sel.

Les nouilles :

Vous voici arrivé à la section dédiée aux nouilles, nous allons enfin parler des fameux ramens, mais aussi d’autres plats délicieux à goûter absolument pendant votre séjour au Japon 🇯🇵

15. Les ramens

Le Ramen est un plat de nouilles inspiré de la cuisine chinoise 🍜  Ses saveurs ont été adaptées au fil des années, ainsi je considère qu'il s'agit d'une spécialité culinaire au Japon bien distincte des plats de nouilles que vous pourriez trouver en Chine.

Concrètement, pour un ramen vous avez un bol avec un bouillon riche en saveurs et dans lequel on place des nouilles agrémentées de divers ingrédients, le plus souvent quelques tranches de porc, un œuf mi-cuit, des pousses de soja, de l’oignon vert, etc.

Bien qu’il ne s’agisse peut-être pas d’un plat 100% japonais, c’est tout de même une spécialité culinaire japonaise mondialement connue. Il existe 4 grands types de bouillons : les miso ramen (miso), les shio ramen (sel), les shoyu ramen (sauce soja) et enfin les tonkotsu ramen (porc) 🐷

Personnellement, j’ai une préférence pour les bouillons tonkotsu bien épais. Côté ingrédients, on peut retrouver de la viande, mais aussi du poisson, il y a pas mal d’options côté légumes, bref il existe des multitudes de combinaisons possibles. Avec l’ouverture du Japon aux étrangers ces dernières années, des offres de ramens halal ou végétariens ont même commencé à apparaître dans de grandes villes comme Tokyo, Kyoto ou Osaka ✅

Si prévoyez de sortir des sentiers battus pendant votre voyage au Japon, je vous recommande de visiter la ville de Fukuoka, elle est connue pour ses Hakata ramens (un type de ramen tonkotsu) qui sont parfois qualifiés de meilleurs ramens du Japon !

Pour apprendre à préparer vous-même un délicieux bol de ramen, vous pouvez suivre un cours de cuisine de Ramen et Gyoza, à Osaka 👩🏻‍🍳 Pour 56 €, suivez pendant 3 h les instructions d’un cuisinier et confectionnez votre bol de ramen, de A à Z. Pétrissez la pâte, découpez les nouilles vous-même et préparez également quelques gyozas pour accompagner votre repas.

Si vous êtes plutôt intéressé par le fait de goûter à différents types de ramens, alors je vous conseille plutôt ce tour de dégustation de Ramen à Tokyo, avec 6 mini bols à choisir parmi une sélection de 12 plats et un parcours de 3 h adaptable à divers quartiers de la capitale, le tout à partir de 111 €.

16. Les nouilles Udon et Soba

Les nouilles Udon et Soba sont 2 types de pâtes consommées quasi quotidiennement au Japon. Très bon marché, elles sont aussi bien consistantes, idéales pour se remplir l’estomac sans devoir vider son portefeuille 💸

Les nouilles soba sont longues et fines, faites à base de farine de sarrasin tandis que les nouilles udon sont longues et épaisses et fabriquées à partir de froment (blé). Ces nouilles présentes l’avantage conséquent de pouvoir se consommer chaudes ou froides, elles restent donc très populaires au Japon en été. En outre, elles peuvent se manger dans une soupe, ou sautées à la poêle. Les possibilités sont vraiment multiples !

Laissez-moi vous présenter quelques-unes des spécialités culinaires au Japon utilisant des nouilles udon et soba :

• Les Zaru Soba sont des nouilles soba servies froides, typiquement dégustées en été, elles sont servies telles quelles, on les trempe dans une coupelle de bouillon pour leur donner davantage de goût avant de les manger 🥢
  
  
• Les Abura soba, parfois appelée maze soba, sont des nouilles soba servies dans une sauce à base de sauce soja, d’huile aromatique et d’autres condiments. Selon les endroits, elles peuvent être agrémentées d’ail, d’œuf cru, de fromage… leur sauce peut même être un petit peu piquante, chose assez rare dans la cuisine japonaise.

• Les Yakisoba (avez-vous reconnu la première partie du nom ?) : il s’agit de nouilles sautées. On peut y ajouter les ingrédients de son choix, la plupart du temps elles sont servies avec du chou, des oignons, des carottes et des pousses de soja, le tout saupoudré d’oignon vert en guise de décoration. Si vous voyagez au Japon en été et que vous tombez sur un matsuri, vous trouverez forcément des yakisoba en ventes à l’un des yatai (stand de street-food) du festival 👍
  
  
• Les Kitsune soba, il s’agit de nouilles soba servies dans un bouillon léger et accompagnées d’une tranche de tofu frit.
  
  
• Les Yamakake soba, ce n’est pas une recette particulièrement, mais pour l’anecdote je la mentionne, il s’agit d’un plat de nouilles servi avec une purée d’igname (racine comestible) qui, après avoir été mélangée, prend un aspect assez visqueux. Visuellement, c’est probablement assez peu ragoûtant pour des Français 😅 mais j’en ai goûté lors d’un passage à Kyoto et c’était tout de même très bon 😋

Les spécialités culinaires au Japon à base de riz :

Après les nouilles, parlons du riz, cet ingrédient pilier de la gastronomie japonaise. Au cœur de nombreuses recettes, le riz japonais se caractérise par sa forme plus courte et ronde que le riz thaïlandais que l’on consomme souvent en France. En outre, en fonction des besoins, le riz japonais peut être assaisonné à l’aide de vinaigre ou d’herbes et autres ingrédients séchés et réduits en poudre. Ci-dessous, je vous présente donc les principales spécialités culinaires au Japon qui sont faites à base de riz 🌾

17. Les Onigiris

Vous les avez certainement déjà vus dans un manga ou un animé, les onigiris sont des boulettes de riz et sont le plus souvent enveloppés dans une algue nori 🍙 La forme la plus classique pour un onigiri est le triangle, mais vous pourrez parfois aussi en trouver sous forme de boule, ou même de rectangle allongé.

L’Onigiri n’est pas considéré comme un plat à proprement parler, c’est plutôt un en-cas, très pratique en cas de petite faim ou si vous manquez de temps pour manger. Vous pourrez en acheter pour 100 à 200 yens dans un Konbini, on en trouve aussi dans les supermarchés ainsi que dans des petites échoppes de rues, souvent à proximité voire carrément dans les gares 🚉

L’une des recettes les plus classiques d’Onigiri est celle du thon mayonnaise, une valeur sûre. Mais vous en trouverez à pas mal d’autres goûts, saumon grillé, œufs de cabillaud, bonite séchée, etc. Il peut y avoir pas mal de saveurs qu’on ne retrouve pas du tout dans la cuisine française, personnellement j’explore assez peu les différents types d’onigiri, je m’en tiens souvent au thon mayo.

18. Les Donburis

Le Donburi est une spécialité culinaire au Japon qui consiste à servir un bol de riz sur lequel on ajoute une garniture, il peut s’agir de viande, de poisson ou de légumes. De manière assez logique, il existe donc pas mal de combinaisons de donburi dans la cuisine japonaise.

Facile à préparer chez soi, bon marché si vous en commandez au restaurant, le Donburi compte parmi les plats du quotidien pour les Japonais, voici ses variantes les plus courantes :

• L’Unadon est un bol de riz sur lequel on dépose une anguille grillée et recouverte d’une sauce légèrement sucrée.
  
  
• L’Oyakodon est un bol de riz sur lequel on ajoute des morceaux de poulet qu’on aura fait revenir dans une poêle au préalable, accompagné d’oignon et d’œuf battu, le tout dans une sauce légèrement sucrée. C’est mon donburi préféré, il est aussi largement apprécié des enfants, c’est pourquoi vous verrez ce plat à la carte de beaucoup de restaurants familiaux au Japon. Pour l’anecdote : dans oyakodon, « oya » signifie « parent » et « ko » veut dire « enfant » 🐣 Un jeu de mots que je trouve un peu cruel puisqu’il se réfère à la poule et à son œuf, le plat n’en reste toutefois pas moins délicieux.
  
  
• Le Katsudon consiste en une côtelette de porc tonkatsu déposée sur un bol de riz. La côtelette est souvent cuite dans une fine omelette avec un peu d’oignon 🧅

• Le Gyudon est un bol de riz recouvert de bœuf émincé, cuisine à la façon sukiyaki. Vous le trouverez au menu de plusieurs chaînes de restaurations rapides bon marché, mais il est aussi possible de déguster de Gyudon de haute qualité, le coût dépendra de la qualité de la viande et de la quantité dans laquelle elle est servie.
  
  
• Dans le même style, on trouve le Butadon, où buta se réfère au porc, un bol de riz garni de fines tranches de porc. La viande est légèrement caramélisée dans de la sauce soja pour ce plat 🐷
  
  
• Le Tendon est un bol de riz accompagné de tempuras de fruits de mer ou de légumes.
  
  
• Pour plus de fraîcheur, optez pour le Kaisendon, un bol donburi garni de sashimi (fines tranches de poisson). Souvent, on en retrouve avec du saumon et du thon 🐟

Si vous voyagez au Japon avec un budget serré, je peux vous recommander 3 chaînes de restauration rapide au Japon pour déguster des donburis : Sukiya, Yoshinoya et Matsuya. Si les ingrédients ne sont pas de la plus haute qualité, ces chaînes offrent toutefois un service rapide et affichent des tarifs qui défient toute concurrence. Là-bas, vous pouvez prendre un déjeuner complet et copieux à partir de 5 € seulement. En outre, elles disposent de menus en anglais et la commande se fait souvent via tablette, ce qui vous rendra la vie plus facile si vous n’êtes pas à l’aise en japonais ou en anglais 👍

19. Le curry japonais, ou Kare Raisu

Le curry japonais est complètement différent du curry indien. Sa texture est souvent plus épaisse et il peut être sucré, caractéristique qui le rend souvent très populaire auprès des enfants japonais 🍛

Pour préparer un curry japonais, vous aurez besoin de légumes : pommes de terre, oignon et carottes sont les trois basiques. Ensuite, vous êtes libre d’ajouter d’autres ingrédients selon vos goûts, par exemple, vous pouvez incorporer des morceaux de viandes de bœuf, de porc ou de poulet. Si vous aimez les plats sucrés, il est aussi possible de cuisiner votre curry avec des morceaux de pommes 🍎 ou en y ajoutant un filet de miel 🍯

Faites revenir les ingrédients dans une grande casserole quelques minutes, puis ajoutez de l’eau et laissez cuire, une fois les pommes de terre et les carottes tendres, ajoutez vos cubes de curry et laissez-les se dissoudre et former une sorte de soupe. Ajustez le nombre de cubes en fonction de la consistance souhaitée ✅

Le curry est un plat central de la cuisine japonaise, facile à préparer, largement apprécié des enfants, vous le retrouvez partout : dans les cantines depuis la maternelle jusqu’à la fac, au Konbini, dans les étals des supermarchés. Il y a même des restaurants spécialisés dans la préparation de curry japonais. La chaîne Curry House Coco Ichibanya existe depuis 1978 et propose une large sélection de curry avec divers niveaux de sucré ou de piquant. La particularité de cette chaîne est qu’elle met à disposition des mangas, vous pouvez donc lire votre manga préférez à table en attendant que votre curry ne soit servi.

Attention, les Japonais ne mangent pas beaucoup de plats piquants, mais le curry est une exception et certains restaurants servent des currys très piquants 🌶️

20. L’Omurice

Omurice est une contraction des termes « omelette » et « riz ». Ce plat est l’une des spécialités culinaires au Japon préférées des enfants, il consiste à déposer une omelette sur un petit tas de riz frit.

Traditionnellement, l’omurice est servie accompagnée de ketchup. S’il ne s’agit pas d’un plat de gourmet, c’est tout de même un classique de la cuisine japonaise et vous pourrez retrouver l’omurice dans divers restaurants, notamment les établissements qui ciblent un public familial.

Plus de spécialités culinaires au Japon : 

Nous avons couvert une grande partie des spécialités culinaires japonaises, avant de passer aux desserts, laissez-moi vous présenter deux plats supplémentaires qui ne rentraient dans aucune des catégories précédentes :

21. Le natto

Pour être tout à fait exact, le Natto est davantage un aliment qu’une spécialité culinaire au Japon, mais il occupe toutefois une place de choix dans le quotidien gastronomique des Japonais, raison pour laquelle je tenais à le mentionner. Il s’agit de graines de soja fermentées. Traditionnellement, elles sont servies au-dessus d’un bol de riz nature, notamment pour le petit-déjeuner.

Vendu dans de petites barquettes, pour préparer votre natto, retirer le film plastique de la barquette et mélanger bien les graines avec vos baguettes, le tout devrait prendre un aspect gluant, vous pouvez ensuite y ajouter le contenu des petits sachets de sauce soja et de moutarde qui accompagnent la barquette.

Entre l’aspect gluant et son odeur qui rappelle l’ammoniaque, le natto peut être considéré comme assez dégoûtant. Pourtant, beaucoup de japonais en consomme quotidiennement et cet ingrédient est d’ailleurs bon pour la santé, car en plus d’être nutritif, il apporte une bonne quantité de protéines dont certains déjà partiellement décomposées, ce qui rend le tout plus facile à digérer. Si aimez goûter à tous, vous pouvez tester le natto ! J’en ai moi-même mangé une fois, je n’en raffole pas, mais je n’ai pas trouvé ça mauvais non plus, je vous invite donc à vous faire votre propre avis si vous en avez l’occasion 👍

22. Les Gyozas

Le Gyoza est une adaptation du ravioli chinois. La pâte est faite de farine de blé et la farce classique est composée de porc et de légumes. Le ravioli japonais se présente en forme de demi-lune. Le plus souvent, il est frit sur un côté avant d’être arrosé avec un mélange d’eau et de fécule de maïs. À partir de cette étape, on recouvre la poêle et on laisse les gyozas finir de cuire à la vapeur, une fine croûte peut se former, attachant les gyozas entre eux, mais c’est considéré comme normal et ça ne les rend nullement moins bons, au contraire 🥟

Pour apprendre à confectionner vous-même de délicieux gyozas, ainsi que d’autres plats emblématiques de la cuisine japonaise, participez à ce cours de cuisine à Kyoto. En petit groupe (8 personnes maximum), vous découvrirez les secrets de la pâte à gyoza, apprendrez à préparer une farce savoureuse, et à plier ces raviolis en demi-lune comme un véritable chef. Le cours inclut également la préparation d’un miso ramen et la réalisation d’onigiris bien garnis. Comptez 81 € par personne pour cette activité.

Les desserts :

Nous voici arrivés à la dernière partie de cet article sur les spécialités culinaires au Japon. Je vous ai présenté des soupes, des pâtes, des bols de riz et des plats à base de poisson, de viande et de légumes en tout genre, maintenant place au sucré avec les desserts ! Une caractéristique clef des desserts japonais : ils ne sont jamais trop sucrés. Je dirais même qu’ils sont systématiquement moins, si ce n’est nettement moins, sucrés qu’en France. Si cela m’a perturbé au début, je me suis assez rapidement habitué. Ci-dessous, retrouvez la liste des desserts les plus typiques de l’archipel ⤵️

23. Les Taiyaki et Dorayaki

Impossible de manquer le Tayaki, en forme de poisson 🐟, cette gaufre est le plus souvent fourrée d’anko, une pâte de haricots rouges légèrement sucrée. Une autre garniture courante est celle de la crème pâtissière.

Le Tayaki est la première spécialité culinaire au Japon que j’ai goûté à mon arrivé dans l'archipel, j’en rêvais depuis que j’en avais vu un dans un manga que j’avais lu petite. Je ne serais donc pas objective, mais je considère ce dessert comme très bon et je vous encourage fortement à vous en acheter un si vous passez par un stand qui en vend pendant vos vacances au Japon. S’agissant de street food, vous trouverez des boutiques de Tayaki dans les zones touristiques de grandes villes comme Tokyo, Kyoto ou encore Osaka.

Dans un style similaire, on trouve aussi le Dorayaki. Ici, on referme deux génoises en forme de pancake sur une garniture de haricots rouges. Contrairement au Tayaki qui se déguste de préférence chaud et qui est légèrement croustillant, le Dorayaki est plus moelleux, à vous de voir lequel vous préférerez 😉

24. Le Mochi

Dernière spécialité culinaire au Japon de cet article, le Mochi est un gâteau traditionnel réalisé à partir d’une pâte de riz gluant. La forme la plus classique de dessert à base de mochi est le daifuku mochi, un gâteau de riz gluant fourré avec de l’anko.

Une variante que j’aime particulière est celle du ichigo daifuku, ici le mochi est fourré avec une fraise ! Il faut savoir que les fruits coûtent très cher au Japon, mais ils sont vraiment pleins de goût, d’où mon petit faible pour les ichigo daifuku, car leurs fraises apportent une vraie touche de sucre et de fraîcheur au dessert 🍓

Au cours de votre voyage au Japon, vous verrez peut-être aussi du mochi sous forme de petites boulettes piquées en brochette, on parlera ici de dango, il se décline sous deux formes : soit vous avez des boulettes simplement sucrées, le plus souvent de trois couleurs : blanc, rose et vert 🍡

Sinon, vous avez 3 boulettes blanches recouvertes d’une sauce couleur caramel. Il s’agit alors de mitarashi dango, le premier terme étant le nom de cette sauce soja au goût sucré-salé.

Enfin, vous avez les kinako mochi, ici les petits gâteaux de riz gluant sont recouverts d’une poudre fabriquée à partir de graines de soja torréfiées.

Traditionnellement, la pâte à mochi s’obtient après une séance de pilage, une activité quelque peu physique, mais qui peut aussi être très amusante. Pour une expérience japonaise authentique, je vous propose cet atelier de pilage traditionnel du mochi avec dégustation, disponible à Osaka pour 20 € par personne. À la clef, un moment de convivialité et des mochis ultrafrais à savourer une fois le pilage terminé 😋

25. Le Yokan

Le Yokan fait partie des pâtisseries japonaises – aussi connues sous l’appellation de wagashi -il s’agit d’une pâte de haricots de rouge gélifié. Visuellement on dirait une pâte de fruits, mais ce dessert est nettement moins sucré. On le déguste souvent en tant qu’accompagnement avec une tasse de thé 🍵

Et voilà, c’est tout pour cet article sur les spécialités culinaires au Japon. J’espère qu’il vous aura plu ! Comme vous avez pu le remarquer, la gastronomie japonaise est très riche, que vous aimiez le poisson ou la viande, que vous soyez végétarien, plus sucré ou salé, vous trouverez forcément quelque chose à votre goût 😉 À présent si vous cherchez plus d’idées sur des lieux où aller au Japon, j’ai un article itinéraire de deux semaines dans l’archipel qui pourrait vous intéresser !